Nos batailles n’auront servi à rien.
Octavian Condurache est un journaliste qui veut écrire le roman qui défiera tous les autres et recevra le prix le plus prestigieux qui existe en Moldavie. Mais il n’arrive à rien, sa vie est terne et sa femme n’est pas heureuse.
La mère Frosea est plus intéressée par les telenovelas que par la grisaille de sa vie.
Oleg Olegovici Liulin vient de perdre sa femme, il décide de vivre avec sa voisine roumaine.
Au dessus de ce petit monde vit Sasha Kozak, un jeune homme qui pense plus avec sa queue qu’autre chose. Avec sa bande, il règne sur la ville et observe que malgré l’indépendance de la Moldavie, rien n’a changé depuis l’ère soviétique.
Iulian Ciocan nous donne à voir dans ce roman quelques moment de vie des gens. Alors que le soviétisée est terminé depuis plusieurs années, on sent que la Moldavie, comme bien d’autres pays, n’ont pas saisi la balle pour changer, évoluer, devenir un pays indépendant et « riche ». Au lieu de cela, il s’enfonce dans une léthargie, la corruption et la loi du plus fort si caractéristique de ce pays. Mais est-ce que les pays « riches » n’ont pas une part de responsabilité dans le démantèlement de l’union soviétique et a laissé les pays de l’Est s’enfoncer dans la boue ?
Un livre qui nous fait réfléchir et nous donne à voir le monde autrement.
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