Tout n’est qu’incompréhension en ce monde.
Dans un orphelinat de Chisinau, la petite Lastotchka est adoptée par Tamara Pavlovna. Lastotchka va à l’école où l’on apprend à ne plus parler roumain mais russe. Lorsqu’elle est à la maison, Lastotchka et sa mère adoptive vont ramasser des bouteilles, les nettoyer pour ensuite les vendre. La vie de la petite fille n’est pas drôle, le travaille du ramassage et du nettoyage des bouteilles est difficile, les punitions qu’on lui inflige lorsqu’elle écorche les mots russes.
La femme de lettres Tatiana Tibuleac raconte la vie d’une jeune fille en union soviétique. Elle raconte le manque d’amour, la perte d’une identité (abandon de sa langue maternelle), la dureté de la vie. C’est incroyable d’imaginer qu’en union soviétique, des personnes ont dû abandonner leurs langues, leurs traditions et lorsque l’URSS n’a plus exister il était mal vu de parler une autre langue que la sienne. Mais tout n’est pas complètement noire, les habitants de l’immeuble apportent un peu de joie dans la vie de Lastotchka.
Très belle découverte, un roman poétique sur l’évolution d’une jeune fille.
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