Beyrouth 2020 : journal d’un effondrement, Charif Majdalani

Même si tu tombes, tu resteras dans mon coeur Beyrouth.

Charif Majdalani est un écrivain et professeur d’université libanais. Depuis le début du mois de juillet 2020, il tient un journal où il note ses observations et ses remarques sur la société libanaise, comment elle se débrouille face à la crise économique qui gronde et à la menace du coronavirus. Le pays qui connaît des difficultés depuis de nombreuses années maintenant, va devoir surmonter bien des épreuves, notamment celle de l’explosion d’un bateau contenant 2750 tonnes de nitrate d’ammonium. 

L’année 2020 restera dans les mémoires des libanais comme une année terrible : une crise économique, gouvernementale, sanitaire et une explosion meurtrière le 4 août. 

Charif Majdalani décide de consigner dans un journal de bord ses observations afin de témoigner des difficultés que vit son pays. Même lui, qui est d’un milieu aisé, ressent les effets de la crise économique. 
La forme du journal est intéressante et nous permet de comprendre ce que vit le peuple libanais. Si dans les romans, on peut penser que tout est fictif ou s’inspire d’une situation existante, nous sommes plongés dans la réalité à un moment déterminé par le romancier. 

Les deux choses positives que l’on retiendra de tout cela, c’est le souvenir d’une enfance joyeuse et insouciante lorsque Majdalani mange une sucrerie et l’élan de solidarité de la part des jeunes et de toute la population libanaise pour reconstruire Beyrouth.

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