Pour vivre, vivons cachés !
En 1917 c’est la révolution, les bolcheviks prennent le pouvoir et chassent les Romanov. Une chasse aux sorcières à lieu dans tout l’empire Russe, les rouges vont chercher dans chaque maison, ceux qui ont travaillés pour le tsar et notamment l’armée blanche. A Kiev, la famille Tourbine vit des heures difficiles. Hélène attend le retour de son mari, son frère ainé Alexis est médecin militaire et son frère cadet Nicolas est lui aussi soldat dans l’armée blanche. La confusion est totale, personne n’ose sortir de la maison et pourtant Alexis et Nicolas doivent sortir pour comprendre ce qu’il se passe.
Dans ce roman, Mikhail Boulgakov raconte ce qui s’est passé après la révolution et le comportement qu’à eu l’armée rouge face à l’armée blanche. C’est une sorte de huis clos, les personnages sont souvent dans leur appartement, où ils attendent inquiets le déroulement des événements et veulent savoir ce qu’il va advenir d’eux. On découvre avec effroi ce qui arrive à Alexis, blessé, il erre dans les rues à la recherche d’une aide. Chaque révolution a des effets positifs, montrer la volonté de changement mais malheureusement aussi des effets négatifs, on veut raser le passé. Mais en rasant le passé, on détruit des statues, on fait du mal aux personnes qui ont été l’ancien régime et c’est malheureusement ce que raconte Boulgakov le côté sombre de la révolution.
C’est un excellent roman, empreint d’une humanité et d’une solidarité.
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