Il suffit d’une tempête de sable pour tout effacer.
Un archéologue libanais, spécialiste de l’archéologie orientale est appelé par un homme dans le nord de l’Irak pour expertiser des objets. L’archéologue a depuis plusieurs années, laisser tomber les recherches scientifiques pour se consacrer à l’expertise d’objet destiné à la vente. Il se rend en Irak, pas par gaieté de coeur mais parce qu’il a besoin d’argent et il est persuadé que les objets qu’il doit expertisés sont des objets volés. Pendant plusieurs jours, il attend de voir son hôte au milieu d’une oasis, un endroit merveilleux au milieu des tensions entre les kurdes et les irakiens.
Dans ce roman l’écrivain libanais Charif Majdalani raconte l’histoire d’un homme qui contemple l’histoire passée, essaye de trouver des réponses et va se retrouver malgré lui confronter à l’histoire présente. Il aborde aussi le problème de la vente d’objet volé ou pillé en temps de guerre à des personnes fortunées. Les objets découverts par des archéologues, qui témoignent du passé devraient être dans des musées, malheureusement en temps de guerre les musées ne sont pas des endroits sûrs, leur vente peut permettre, d’une certaine façon leur sécurité. Le personnage principal attend dans ce bel oasis, une pause avant que la folie du monde ne vienne tout détruire.
Un très beau roman sur l’effacement du passé.
Un avis sur « Dernière oasis, Charif Majdalani »