De mon temps …
Gaustine fonde une clinique où chaque patient peut revivre l’époque qu’il souhaite, une époque où il était heureux. Le personnel est donc chargé de recréer une pièce, un étage selon une époque donnée. Si au départ le projet était limité à quelques personnes, au fil du temps il prend de l’ampleur au point que le gouvernement du pays se demande s’il ne serait pas bien de remettre certaines choses passées au goût du jour comme arborer les vêtements traditionnels lors des réunions. Sans le savoir, Gaustine a lancé une révolution qui se tourne vers le passé.
Dans ce roman l’écrivain bulgare Georgi Gospodinov s’interroge sur notre envie de nostalgie, nous replonger dans un passé où nous étions heureux ou un passé fantasmé. Souvent on peut entendre des personnes dire « avant c’était mieux » ou « de mon temps », mais était-ce réellement le cas ? Nous ne voulons que nous souvenir des jours heureux et oublier ce qui nous faisait mal.
Dans plusieurs pays, des médecins développent des maisons de retraite où des patients atteint de maladie peuvent revivre des époques de leur enfance. L’auteur reprend cette idée de recréer un endroit empreint de nostalgie pour quelques personnes mais son idée va prendre une ampleur et s’étendre à tout le pays, voir à d’autres alors que ce n’était pas son plan de départ.
Retourner dans le passé n’est pas toujours une bonne idée.
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