C’est la lutte finale !
Enfermé de 1947 jusque 1973, Chronis Missios est un résistant communiste qui se bat pour les droits humains et contre la dictature des colonels notamment. Un soir, Chronis décide de raconter à un de ses camarades de combat, son histoire et ce que son ami a heureusement évité en mourant avant.
Dans ce récit, écrit sous forme d’un monologue, Chronis Missios raconte ses souvenirs de combat et de prison. Il raconte la guerre civile, les nombreuses tortures et autres sévices subit en prison. Il était, comme beaucoup d’autres personnes, habité par l’utopie du communisme mais très vite il est déçu et décide de dire la vérité sur le Parti. Il a été le premier ex-communiste a parler du Parti.
Ce récit est sorti en 1985 en Grèce, il s’est très, très bien vendu. Les grecs ont eu besoin de se replonger dans leur histoire, dans des années difficiles et peut-être connaitre le sort qu’on connu des milliers d’opposants politiques. C’est fort, c’est une plongée dans l’histoire politique récente grecque, chronologiquement c’est parfois un peu décousu. C’est avant tout l’histoire d’un homme qui n’a jamais voulu baisser les bras et c’est battu pour les idées auxquelles il croyait.
Un avis sur « Toi, au moins, tu es mort avant, Chronis Missios »