Avons-nous fait le bon choix ?
Quelques jours après la révolution islamique, Shirin huit ans et ses parents décident de quitter l’Iran. Ils s’installent chez une des soeurs de la mère à Paris. Shirin ne sort pas de la maison, elle vit avec ses parents, son grand-père et une de ses tantes dans un petit appartement. L’un des compagnons d’une de ses tantes va lui apprendre le français, il lui fait découvrir Paris, les musées, le cinéma français. La petite fille est bouleversée, les moeurs et les coutumes des français sont bien différentes de celles des iraniens. Sa mère tente de faire revivre l’Iran avec des objets, par la cuisine mais ses soeurs très politisées l’humilient et lui font comprendre que leur pays est un paria désormais.
Dans ce roman Abnousse Shalmani raconte l’émigration d’une famille iranienne suite à la révolution islamique. Elle narre le quotidien de cette famille enfermée dans un petit appartement parisien, la mère qui continue de chérir ses traditions, les tantes humiliantes et révolutionnaires et la petite Shirin qui doit s’intégrer. La première barrière pour tout migrant c’est la langue mais surtout les moeurs et les coutumes, l’Iran est un petit répressif pour les femmes et les libertés sont inexistantes alors c’est un choc de voir dans la rue ou dans un film des personnes s’embrassées ou se tenir la main. Au milieu de tout se désordre, la romancière raconte des contes iraniens pour nous permettre de mieux connaître son pays, la culture iranienne.
Prendre la décision de s’exiler c’est aller dans un autre pays pour réaliser ses rêves ou comprendre que l’herbe n’est pas plus verte ailleurs.
Un avis sur « Les exilés meurent aussi d’amour, Abnousse Shalmani »