Sur le pont, on y danse, on y danse.
A Visegrad il est décidé un jour de construire un pont sur la Drina. La construction ne se fait pas sans problème technique, des personnes voient d’un mauvais oeil ce pont qui reliera le monde occidental au monde oriental, l’Empire Austro-Hongrois et l’Empire Ottoman, les chrétiens et les musulmans. Ce pont est plus qu’un pont, c’est un endroit où l’on vit, les gens jouent aux cartes, le traversent, écoutent les diverses proclamations des maîtres successifs du pays.
Dans ce roman l’auteur Ivo Andric rapporte quatre siècles d’histoire du pont de la Drina. Il nous raconte en détail la construction, les problèmes techniques qui se posent, les horreurs qui ont lieu. Et puis il parle aussi de la vie qu’il y autour de ce pont, parce que ce n’est pas juste un amas de pierre, de ciment, c’est un passage entre deux mondes (occident, orient). C’est un symbole de vie, d’échange qui malheureusement sera en partie détruit pendant la première guerre mondiale en 1914.
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