Adieu Zanzibar, Abdulrazak Gurnah

Il n’est pas bon de fraternisé avec l’ennemi.

1899, Hassalani se rend comme tous les matins à la mosquée pour lancer l’appel à la prière. Sur le chemin il voit un homme blanc, un anglais, épuisé et affamé. Hassalani appel des secours et avec d’autres hommes l’emmènent dans le village chez un homme qui pourra lui donner à manger et à boire. Hassalani va plusieurs fois rendre visite au malade avec qui il se lie d’amitié, l’anglais est un voyageur et écrivain. Alerté par la nouvelle, les anglais arrivent dans la maison pour emmener avec eux cet anglais qui n’a rien à faire dans ce village. Le voyageur est accueilli chez l’ambassadeur qui lui demande de lui raconter son récit et veut qu’il retourne en Angleterre. Le voyageur va retourner dans le village pour remercier ceux qui l’ont secouru, lorsque ses yeux rencontrent ceux de la jeune femme qui lui a donné de l’eau il tombe immédiatement amoureux.

Abdulrazak Gunrah commence son roman pendant l’époque coloniale et le fini pendant les années 60. Dans la première partie du roman, il raconte la venue d’un anglais voyageur dans un village tanzanien. Cet anglais détonne, il n’est pas aussi supérieur que les autres et sympathise avec les tanzaniens, il aura notamment une aventure avec une femme. Dans la deuxième partie du roman, on découvre une jeune femme qui veut aller faire des études à Londres, elle descend de la femme qui a eu une aventure avec l’anglais. Cette femme avait été mise au banc de la société pour avoir fauté avec un anglais. L’auteur veut raconter ce que son pays a subit pendant l’occupation des anglais, le mépris qu’avait les anglais pour les africains, mais surtout comment les habitants traitaient ceux qui osait fraterniser, et avoir des enfants, avec l’ennemi.

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Publié par lesvapeursdelest

La lecture a toujours été un de mes plaisirs favoris, j'ai donc fait des études pour être bibliothécaires. Chaque année c'est des milliers de livres qui sont édités, mais seulement une partie infime nous est dévoilé. J'ai eu envie, non pas de faire un énième blog sur la littérature dont on parle le plus, mais de parler des autres livres qui valent tout autant le détour.

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