L’Amérique ! Je veux l’avoir et je l’aurais !
Le narrateur est clandestin estonien que l’on nomme Dgène et un clandestin indien Hanumân, vivent clandestinement dans un camp au Danemark. Ils vivent avec des réfugiés qui attendent avec impatience que leur demande d’asile soit acceptée. Leur vie se résume à prendre des objets ou des aliments dans les poubelles pour les revendre à des réfugiés sans le sous, voir des prostitués et fumés du hasch. Aucun des deux ne parlent danois, ne comprennent le danois… Et non pas vraiment envie de s’intégrer parce que leur but c’est d’aller en Amérique.
Avec un humour grinçant, Andreï Ivanov évoque une partie de sa vie où il était dans un camp de la croix rouge au Danemark. Ce roman décrit l’attente dans laquelle vivent les réfugiés d’obtenir une carte de séjour et avec la peur d’être renvoyé dans leurs pays. Ivanov ne nous épargne pas les conditions de vie insalubres entre l’absence d’hygiène, de soin de santé et le manque de nourriture.
Ce sombre roman, nous rappelle pourquoi des familles quittent leurs pays, leurs foyers, des guerres pour essayer d’avoir une vie meilleure en Amérique. Tout le monde le sait, le rêve américain existe toujours.
2 commentaires sur « Le voyage de Hanuman, Andrei Ivanov »