La justice est faite par les hommes, pour les hommes !
Une jeune fille se fait enlever alors qu’elle dînait avec un ami. Ses ravisseurs la viole à plusieurs reprises et tentent de la donner à un bordel au Kosovo. La jeune fille réussi à s’enfuir en droguant ses ravisseurs et va porter plainte à la police. Commence alors une chasse à ces hommes et plus généralement à un gang de trafic de femme. Mais il semblerait que les ravisseurs soient protégés par des personnes haut placées. La jeune femme pense qu’un procès n’aura jamais lieu, mais un policier et un journaliste ne baissent pas les bras et tentent de trouver les hommes.
L’auteur slovaque Arpad Soltesz nous offre un roman noir qui va en faire frissonner plus d’un. Il brosse un portrait peu flatteur de son pays à la fin des années 90, fin du communisme, où la corruption et les trafics en tout genre étaient monnaie courante. L’auteur décrit des situations qu’il a côtoyé dans son métier de journaliste. La situation de cette jeune fille pourrait nous paraître atroce, après être violée elle est rejetée par sa famille, son entourage et surtout la police semble démunie face à une justice corrompue.
Un roman intéressant, pas aussi noir que je l’imaginais mais prenant.
2 commentaires sur « Il était une fois dans l’est, Arpad Soltesz »