Viens boire ma bière, aussi fraîche que l’ombre du sycomore.
Dans un village irlandais, tout semble paisible entre deux averses et des pintes de Guinness. Jusqu’au jour où, trois sœurs iraniennes décident de reprendre la pâtisserie italienne que tenait Estelle lorsque son mari était encore de ce monde. Thomas McGuire voit d’un mauvais œil la venue de ces filles, lui qui depuis des années rêvait de reprendre cette pâtisserie pour en faire une discothèque. Mais les trois filles vont tout faire pour se faire apprécier auprès des habitants et donner un peu de soleil dans ce village qui ne demande qu’à s’épanouir.
La romancière iranienne Marsha Mehran raconte ici l’histoire de trois jeunes filles qui ont fui la révolution islamique et tentent de se construire une nouvelle vie, une vie qu’elles ont plus ou moins choisie. On retrouve avec plaisir, l’ambiance des villages irlandais et anglais avec les commères, le gros dur qui se prend pour le maître du village et un prêtre un peu déjanté. Malgré cette ambiance bon enfant, on découvre au fil des pages les souffrances que les jeunes filles ont endurées pendant la révolution islamique. Il y a aussi les difficultés de l’immigration qui sont abordées, devoir s’adapter à un nouveau pays, des coutumes et surtout pour les habitants s’habituer à vivre avec des personnes étrangères. Le roman nous enchante avec les descriptions des plats préparés, les recettes à chaque fin de chapitre.
A la fin vous aurez envie de manger !
Un avis sur « Une soupe à la grenade, Marsha Mehran »